Chalons III, audience jeudi au tribunal administratif

Publié le par Maud Kestler :

Jeudi se tiendra l'audience au tribunal administratif suite au recours en annulation de l'élection de Monsieur Biaux au conseil général. Suite aux propos de Monsieur Biaux dans l'article ci dessous paru dans l'union d'aujourd'hui, exprimé mes positions. Je considère que personne n'a le droit de se victimiser dans cette affaire, pusiqu'aucune déclaration publique n'avait eut lieu avant aujourd'hui sur cette procédure, et cela dans le respect de la décision judiciaire. Je tiens à rappeler que seul le juge administratif est apte à infirmer ou confirmer l'élection du canton de Châlons III. Ce jugement dêvra être respecté peu importe les issues.

Ci joint l'article de L'union


3e canton de Châlons : y aura-t-il un… 3e tour ?


Pour Alain Biaux, maire de Fagnières et conseiller général de Châlons III : « Je suis en droit de demander un préjudice moral dans cette affaire car je suis traîné dans la boue par des individus qui n'ont jamais mouillé leur chemise pour la collectivité ! » Bonjour l'ambiance…
Deux Fagniérots ont saisi la justice administrative estimant qu'il y avait eu des irrégularités lors des scrutins cantonaux de mars dans leur commune. Le point avant l'audience de jeudi.

«C E recours devant le tribunal administratif a des chances assez sérieuses de réussir vu le faible nombre de voix avec lequel le maire de Fagnières a été élu conseiller général lors des dernières cantonales », dixit Me Pierre Devarenne.

Le 16 mars dernier au soir, Alain Biaux, élu proche des Verts, décrochait son sésame pour entrer au Département au nez et à la barbe de l'UMP Christian Baty, battu de seulement 30 voix. La fois d'avant c'était de 33 voix, le communiste Bernard Barberousse raflait la mise, décidément…

Sauf qu'en l'occurrence, la « success story » du maire de Fagnières (réélu haut la main aux municipales dès le premier tour cette année) et élu au conseil général dans la foulée, a comme pris du plomb dans l'aile.
Effectivement, deux Fagniérots : Geneviève Marchi (opposante aux municipales sur la liste Antunes) et Gérard Kestler (père de Maud, suppléante de M. Baty lors de ces cantonales) ont saisi la justice administrative, soulevant des irrégularités de scrutin, des électeurs ajoutés sur les listes d'émargement entre les deux tours, ils émettent également des doutes quant à l'organisation des bureaux de vote, le dépouillement et l'émargement : rien que cela ! « Techniquement par rapport au code électoral, le scrutin n'a pas bien été organisé dans 4 bureaux sur les 13 du canton de Châlons III. Dans le bureau 4 de Fagnières, il y eut 451 émargements pour 452 enveloppes dans l'urne, de plus un électeur a voté dans les bureaux 1 et 2 », estime Me Devarenne, avocat des requérants.
Tract en question

Jeudi, lors de l'audience du tribunal administratif, il présentera 11 pages de mémoire devant la juridiction. Autre point d'achoppement : un tract diffusé peu avant le second tour, tract dans lequel les citoyens proches du MoDem étaient invités à choisir le candidat Biaux, soutenu par la formation de Bayrou. Or, le candidat UMP, en face, aurait reçu officiellement le soutien du MoDem et du Nouveau centre. « J'avais jusqu'au samedi minuit pour diffuser ce tract, j'ai donc agi en toute légalité, le MoDem local et Pierre Dellon ont décidé de m'apporter leur soutien et de ne pas présenter de candidat sur Châlons III », se défend Alain Biaux reconnaissant effectivement quelques petits soucis lors du scrutin : « Une électrice a voté dans le bureau 2. Après vérification elle votait dans le 1, nous avons retiré un bulletin au hasard, une femme a signé dans la mauvaise case, enfin un électeur avec le N° 355 sur sa carte n'était pas inscrit, nous passions du 354 au 356 sur la liste, il a signé à la fin ».

« De la peine pour eux »
Le maire de Fagnières et nouveau conseiller général de Châlons III estime qu'on lui cherche des poux d'autant que selon ses déclarations : « de 7 h 30 jusqu'à la fin du dépouillement, des délégués UMP étaient bien présents dans chaque bureau de vote, ils n'ont annoté aucune observation et non rien signalé lors de la signature des procès-verbaux », conclut-il, irrité que sa bonne foi soit mise en cause. « Je suis amer car ces gens utilisent des mots graves et ça me fait de la peine pour eux. J'ai contacté mon avocat et suis en droit de demander une somme au titre du préjudice moral car en tant qu'élu je donne de mon temps sans avoir à me faire insulter ». L'affaire sera évoquée jeudi à 14 h 30 devant le tribunal administratif. Affaire passionnée.
David Zanga

Publié dans Mon canton

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