GL évents et l'UCIA

Publié le par Maud Kestler :

 

Avec le projet en partenariat public privé du parc des expositions de Châlons en Champagne, les parlementassions vont bon train entre les pour et contre, autrement dit l'agglomération, l'UCIA et GL events, le groupe lyonnais qui souhaite être le partenaire privé.

Ce groupe côté en bourse créer de l'événementiel partout dans le monde. Il vient de prendre dans son escarcelle, Troyes.

Pour mieux comprendre se débat, il me faut définir la notion de partenariat public privé :

"C'est est un mode de

financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privés pour financer et gérer un équipement assurant ou contribuant au service public. Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement du partenaire public et/ou des usagers du service qu'il gère."

Le ministère de l'économie et des finances parle d'un marché d'environ 10 milliards d'euros pour les partenaires privés.

Après les avoir étudiés (ma spécialité en master 2), je me suis rangée de l'avis de la cour des comptes qui les avaient désigné comme une « myopie budgétaire ».

Si on y regarde de plus près pour le projet de parc des expos, la CAC, et les autres collectivités financent la construction d'un nouveau par des expositions, pour ensuite donné ce parc des expositions à une entreprise. Dans ce cas GL events par exemple qui touchera une redevance plus les frais payés par les usagers en partie. C'est comme ci on payait un loyer alors que l'on est propriétaire avec les charges comprises (eau, électricité, concierge...) !

Soit la ville part sur ce schéma là, il faudra alors ficelé le contrat pour ne pas voir ce que l'on a vu dans certains PPP en France, une dépossession quasi totale du bien public, l'organisation de salons parallèle pouvant ruiner les salons de l'UCIA , une hausse des loyers et des prestations, une foire exposition étouffée à long terme pour ses engagements coûteux (rappelons nous de Reims !),...

Enfin bref cela s'annonce complexe à tenir. Les PPP ont de plus un désavantage fâcheux, c'est quand on récupère le bien au bout de X années, qui payera sa rénovation....? Nous la jeune génération!!!

Par ce système on rempli les poches des sociétés et on vit dans le mirage d'une finance saine, et d'un investissement moins coûteux pour la ville.

Il faut rester vigilant sur ce contrat de partenariat, et que chaque partie ne soit pas lésée! Si on faisait un contrat de ce style :

GL events contre une redevance et un pourcentage sur les locations , créerait des concerts, et autres évènements, des congrès, des réunions, des mariages....

L'UCIA garderait, la foire, et les salons avec un tarif de location identique à celui d'aujourd'hui.

La ville financerait le tout en espérant un rayonnement plus grand, culturellement ( mais problème de concurrence avec Épernay voir dans l'avenir Reims. Il faut se mettre sur un créneau inexistant et complémentaire une salle de 2000 /3000 places et non 6000 !), et professionnellement avec la tenue de congrès (même si là encore cela reste difficile , car les gens préfèrent Paris et l'Ouest à l'Est, donc gros travail de communication dans l'avenir!).
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P
<br /> BBB et son parc des expos<br /> <br /> <br /> Qui n'a pas été surpris d'apprendre, dès le lendemain du vote du budget de Chalons, que le cabinet choisi par le Conseil Général remettait son étude et que comme le cite le journal l'union, il y<br /> aurait « une salle de 12 000 places à Châlons ?»<br /> <br /> Si pour 7000 places, il en coutera 52 000 000 €, sauf erreur et en prenant une fourchette haute, on pourrait atteindre pour un parc de 12 000 places les 89 000 000 €, à cela il faudrait ajouter le<br /> montant du loyer qui s'il est de 2 400 000 € pour 7 000 places passerait sans aucun doute les 3 200 000 € annuel en fourchette basse.<br /> <br /> Que sur ces 3 200 000 € de loyer, 50 % serait à la charge de Cité en Champagne.<br /> <br /> Coût total du parc : 89 000 000 + 96 000 000 = 1 850 000 000 € et je n’ai pas calcule avec les intérêts d’emprunts...<br /> <br /> Et comme pour se justifier, le Maire de Chalons-en-Champagne, s’appuie sur les 37 % de personnes, ayant répondu à un sondage téléphonique, souhaitant cette réalisation. Mais que représentent 37 %<br /> de 70 000 habitants composant la CAC<br /> <br /> A moins que ce PARC soit financé par REIMS, EPERNAY, VITRY LE FRANCOIS et soit installé dans un endroit adapté tel que la RIVE GAUCHE par exemple et qu'il s'inscrive dans le cadre du GRENELLE DE<br /> L'ENVIRONNEMENT à ce prix là<br /> <br /> <br />
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P
bonjour<br /> <br /> vous seriez bien inspiré si vos commentaires pouvaient retenir l'attention des politiques chalonnais. De combien de point vont augmenter les impôts des chalonnais quand il s'agira de trouver le montant des loyers annuels à verser à cette société privée. Viendra t'on alors taper dans les caisses des autres communes de la CAC
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